Peu connue du grand public, l’expression ‘poissons pélagiques’ désigne pourtant des espèces de poissons qui nous sont familières et parmi les plus consommées en France, notamment en conserves. Vous avez une petite idée ? Phare d’Eckmühl vous dit tout !
Qu’entend-on par pélagique ?
L’étymologie de l’adjectif pélagique vient du grec pelagos, qui signifie haute mer. Un animal marin est dit pélagique lorsqu’il vit en pleine mer, dans les eaux proches de la surface, dans l’étage supérieur de la colonne d’eau (voir schéma). Une définition assez large, qui regroupe de fait de très nombreuses espèces de poissons communes, de toutes tailles, parmi les plus consommées. On distingue les petits pélagiques comme la sardine, le hareng ou le sprat, l’anchois ou le maquereau et les grands pélagiques comme le thon, l’espadon ou le requin.
Pélagiques, démersales ou benthiques
Comme le montre le schéma ci-dessus, la vie aquatique au sein de la colonne d’eau s’organise en plusieurs strates entre la surface et le fond, fréquentées par des espèces différentes. En-dessous des pélagiques on trouve les espèces démersales. Ce sont des poissons très mobiles mais qui évoluent juste au-dessus du fond de l’Océan, où ils trouvent leurs proies. Parmi eux se trouvent la dorade, le merlu, le merlan ou la morue… Enfin, en s’enfonçant au plus profond de l’océan, on rencontre les espèces benthiques, vivant sur les fonds marins. C’est le cas de nombreux poissons plats, comme la sole, mais aussi des coquillages et crustacés.
Quelles sont les caractéristiques d’un poisson pélagique ?
Les poissons pélagiques se caractérisent en premier lieu par leur dos de couleur bleu-vert et leur ventre argenté. Cette coloration leur permet de se fondre facilement dans les eaux, et de se protéger ainsi des oiseaux et des prédateurs marins. C’est leur tenue de camouflage, en somme. Par ailleurs, ils possèdent un corps oblongue, une forme aérodynamique qui leur permet de se déplacer rapidement pour fuir l’ennemi. Enfin, la plupart des pélagiques sont grégaires, c’est-à-dire qu’ils nagent en bancs. Chaque banc regroupe des milliers de poissons de même taille. Plusieurs espèces différentes peuvent y cohabiter, pourvu que chaque individu ait plus ou moins la même longueur que ses congénères au sein du groupe. Là encore, il s’agit d’une mesure d’autoprotection… L’union fait la force, c’est bien connu !
Pélagique un jour, pélagique toujours ?
Et bien non ! Un même poisson peut évoluer dans différentes strates de la colonne d’eau au cours de son développement. En effet, au départ, toutes les larves de poissons qui dérivent au gré des vagues et du courant (on parle de zooplancton) sont par nature pélagiques. Par la suite, certaines espèces en se développant rejoignent la catégorie des espèces démersales ou benthiques au stade adulte.
Délices pélagiques
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Chez Phare d’Eckmühl, les poissons pélagiques sont un peu notre spécialité car ils se prêtent très bien à la mise en conserve. Envie d’en savoir plus sur nos thons, sardines, anchois, maquereaux ? Rendez-vous dans la rubrique « espèces » de notre site internet pour découvrir leur mode de vie de reproduction, les conditions et zones de pêche.
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