La sécurité des collaborateurs avant tout
Dès le 2 mars, la Direction de Chancerelle a mis en place une cellule de crise avec le comité social et économique de l’entreprise pour instaurer les gestes barrières sur les différents sites (deux usines de fabrication de conserves et une unité d’expédition). Le télétravail a été instauré pour les fonctions transverses. En production, les effectifs ont été dédoublés pour respecter l’impératif de distanciation sociale. Désormais, l’usine de sardines fonctionne en 2×8, au lieu d’une seule équipe habituellement. Et pour limiter encore les contacts, « nous avons réorganisé l’embauche en décalage, l’arrivée dans les vestiaires, le départ en salle de pause, tous les mouvements dans l’usine se font selon un circuit de circulation précis. » détaille Philippe Cloarec, le directeur industriel. Des mesures qui viennent s’ajouter à l’équipement de sécurité habituel dans les ateliers : charlotte, masque, tablier, gants et bottes. Avec cette nouvelle organisation et en tenant compte de l’absentéisme élevé (18% en tout, dont la moitié sont des arrêts de travail liés au Covid pour garde d’enfants, personnes fragiles ou mise en quarantaine), l’activité production a ralenti de 30%. Un choix assumé par l’entreprise, pour qui la santé et la sécurité des salariés est la priorité n°1.
Notre engagement : continuer à (bien) vous nourrir
Si la production a baissé de 30 % par rapport aux prévisions d’avant-Covid, les expéditions ont quant à elles bondi de 170 % sur la période, pour répondre à la forte hausse de la demande en grande distribution (+ 70 %). Le phénomène de sur-stockage observé au début du confinement n’explique pas tout : en ces temps de pandémie, les consommateurs plébiscitent la conserve, parce qu’elle offre un haut niveau de sécurité vis-à-vis du Covid. « La conserve est considérée comme un produit refuge. Tous les repas hors du domicile n’existent plus et la consommation des ménages s’y substitue. Et puis, la boîte est un coffre-fort en soi, puisque vous pouvez la nettoyer avant de l’ouvrir, pas besoin de température dirigée pour la conserver et les boîtes ont une durée de vie assez longue » commente Jean Mauviel, directeur général de Chancerelle.
Dans la période actuelle, garantir la continuité d’approvisionnement de nos clients en conserves de poisson bio et de qualité est, avec la sécurité des salariés, la priorité n°1 de Chancerelle. Sachant que la conserverie fonctionne avec quatre à six mois de stocks devant elle en temps normal, il n’y a pas risque de pénurie à ce jour. Les prochaines campagnes de pêche doivent débuter en mai, juste au moment du déconfinement a priori, ce qui devrait permettre de reconstituer les stocks.
Solidarité avec les soignants et la « 2e ligne »
Entreprise locale très engagée sur son territoire, Chancerelle a tenu à participer à l’effort de solidarité avec le personnel soignant. L’entreprise a fait don d’une grande partie de ses masques habituellement réservés à certains usages, aux hôpitaux locaux. Elle a également distribué des conserves de poisson à des associations caritatives du département via la préfecture ainsi qu’à ses salariés. Jean Mauviel, directeur général de la Maison Chancerelle l’a assuré, « Le moment venu après la crise, une prime sera versée aux salariés venus au travail, de manière équitable et collégiale ». Une manière de remercier tous les « combattants de la 2e ligne », mobilisés au quotidien dans nos ateliers pour continuer à vous nourrir avec les savoureuses spécialités Phare d’Eckmühl. Car, si le Covid nous a privés de beaucoup de choses, manger sain et se régaler pendant le confinement, reste permis… et essentiel pour notre santé à long terme !
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