Fidèle à ses engagements en faveur de la protection des océans et la préservation des ressources, Phare d’Eckmühl a conclu cet été un partenariat avec la fondation Tara Océan. Objectif : soutenir les missions scientifiques menées à bord de la goélette Tara, et contribuer à sensibiliser le grand public et les décideurs aux impacts du réchauffement climatique sur les océans et la pêche.
Si vous êtes, comme nous, amoureux de la mer et des poissons, vous connaissez certainement le nom de Tara. Mais savez-vous exactement de quoi il s’agit ?
Tara, l’ami des océans
Tara Océan est la première fondation reconnue d’utilité publique consacrée à l’Océan en France. Elle vise à mieux connaître l’Océan, qui est au cœur de notre système climatique et orchestre en grande partie la vie sur Terre.
La Fondation Tara Océan développe une science de l’océan ouverte, pour mieux anticiper et gérer les risques climatiques. Sa célèbre goélette Tara, véritable laboratoire de recherche scientifique flottant, mobilise une expertise scientifique de haut niveau pour ausculter les océans du globe. Tara a déjà parcouru plus de 400 000 kilomètres, faisant escale dans plus de 60 pays lors de multiples expéditions majeures : Tara Arctic (2006 – 2008), Tara Océans (2009 – 2013), Tara Méditerranée (effets de la pollution plastique sur l’écosystème marin en 2014) et Tara Pacific (sur la capacité d’adaptation des récifs coralliens au changement climatique en 2016-2018).
Dernière en date, la mission Microplastiques 2019 a sillonné six mois durant dix fleuves d’Europe pour remonter aux origines de la pollution plastique.
À terre, les équipes de la Fondation Tara Océan se mobilisent pour diffuser les découvertes et connaissances, sensibiliser et éduquer les jeunes générations, et mobiliser les décideurs au plus haut niveau autour des enjeux climatiques.
3 questions à Stéphanie Clément-Grandcourt, directrice du développement de Tara Océan
Pourquoi un partenariat entre la fondation Tara et Phare d’Eckmühl ?
C’est un partenariat de mécénat : Phare d’Eckmühl apporte un soutien financier à la Fondation et sa démarche s’intègre dans une stratégie de RSE. Au sein de la Fondation, on considère que les entreprises détiennent une partie des solutions qui doivent être mises en œuvre si l’on veut atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. En tant que fondation dans l’univers de l’océan, comprendre les problématiques des industries alimentaires, à quoi elles sont confrontées, leurs contraintes, les challenger sur les sujets environnementaux, les accompagner, et échanger avec elles sur les enjeux autour de l’océan, nous paraît une bonne façon d’avancer.
En quoi consiste le partenariat ? Quels en sont les objectifs ?
La mission de la Fondation Tara Océan est double, soutenir la recherche de très haut niveau sur l’océan, et partager cette science à tous les niveaux de la société : des enfants dans les écoles à l’ONU, où nous avons le statut d’observateur spécial depuis 2015, en passant par les décideurs économiques et politiques. Ce partenariat est dans la droite ligne de notre mission sociale, et du côté de Phare d’Eckmühl, il entre dans une stratégie RSE et de développement durable cohérente avec sa vocation de conserverie de produits de la mer. Ce rapprochement a vraiment du sens, pour eux et nous. En matière de pêche, de pollution plastique, d’emballages, personne n’est parfait aujourd’hui, mais Phare d’Eckmühl démontre une démarche sincère et réelle : sa présence dans le circuit bio, son engagement pour la pêche durable et auprès du 1% pour la planète, toutes ces choses nous ont confortés dans l’idée de ce partenariat.
Concrètement, comment Phare d’Eckmühl sera associé aux actions de Tara ?
Il y a un départ de la Goélette prévu d’ici la fin de l’année, pour une nouvelle mission sur le microbiome, ce petit peuple de l’océan (micro-algues, virus, bactéries, plancton, etc.) qui rend de grands services à l’humanité. Il fournit 50% de l’oxygène que nous respirons, capte 25% au moins du carbone qu’on émet et puis il est à la base de la chaîne alimentaire – on rejoint là des sujets cruciaux pour Phare d’Eckmühl, sur l’évolution du stock de pêche notamment. Le bateau partira de Lorient (sous réserve de l’évolution de la situation sanitaire liée au Covid) pour une mission d’un an et demi dans l’Atlantique Sud, plus grosse réserve de pêche de la planète. Elle portera sur l’impact du microbiome à la fois sur le climat et sur les réserves de pêche, et comment il est affecté par la pollution plastique. Nous avons une vision inclusive des partenariats. Phare d’Eckmühl sera invité au départ du bateau, qui est toujours un moment fort. Tout au long de la mission, on fournira à Phare d’Eckmühl autant d’infos que possible sur l’expédition elle-même, et au-delà de ce qui se passe à bord, surles découvertes, les publications scientifiques…. Nous avons également coutume de partager avec nos partenaires tout ce qui se passe à côté, dans le cadre de nos actions d’éducation et de sensibilisation.
Le partenariat Tara ? C’est une matière riche et passionnante, dont Phare d’Eckmühl compte bien s’emparer pour sensibiliser les membres de sa communauté – clients, fournisseurs et salariés – à la cause des océans. Vous n’avez pas fini d’en entendre parler !
En savoir plus
www.fondationtaraocean.org
https://www.instagram.com/fondationtaraocean/
Les photos de la goëlette TARA présentent dans cet article sont aimablement mises à notre disposition par la Fondation TARA
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